
Komorebi est un mot japonais désignant la lumière du soleil qui filtre à travers le feuillage des arbres. Il exprime à la fois la danse de la lumière et des feuilles de l’arbre, et leurs jeux d’ombres au sol.
Ce mot/concept ne possède pas d’équivalent français. Il évoque les percées de lumière dans l’ombre, trouvant toujours son passage, le jeu des transparences, la poésie et la beauté du moment où le soleil illumine un espace, la fugacité d’un sentiment. La promesse d’un éclat de lumière dans les moments sombres.
Outre son écho poétique, le Komorebi représente pour moi une métaphore de la résilience de l’être humain. Sa capacité de reconstruction après un trauma, cette possibilité de s’accrocher à un espoir dans les moments difficiles, cette force de vie qui nous pousse à continuer.
Je place la nature, qui repousse et reprend sa place dès qu’elle le peut, au centre de ce travail, inspirée par la notion de résilience et la trace de l’invisible.
J’expérimente les vides et les pleins, les jeux d’ombres créés par la superposition ou l’ouverture des découpages.
Le matériau papier démontre une bonne solidité, il est souple, résilient, garde une mémoire, et peut tenir debout grâce à un simple pli. Il m’intéresse non seulement pour sa dimension esthétique, mais aussi pour sa fragilité, sa capacité à se transformer et à évoquer l’éphémère.


Se perdre 30 x 30 cm

Contrôler la déchirure 90 x 70 cm
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Expérimentations, livre tunnel sans colle

© Marie Bousseau
Trouver le chemin 50 x 70 cm

Faire le vide, remplir le vide

Paravent 100 x 70 cm

Détail totem 100 x 25 cm
